Le cognac en apéritif

 

Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, il était coutume de boire le cognac à l’apéritif coupé avec de l’eau. La « Fine à l’eau » était très en vogue en France et en Angleterre dans les clubs et les bars d’hôtels entre 1830 et 1930. Cette façon de consommer le cognac revient d’ailleurs à la mode et s’est imposée ces dix dernières années en Asie et aux États-Unis.

 

La Fine à l’eau se prépare avec une eau-de-vie jeune telle qu’un cognac VS que l’on sert dans un grand verre à bord droit, le « tumbler » ou verre « long drink. L’eau de source peut aussi être remplacée par du tonic ou de l’eau gazeuse.

 

L’alternative à la “Fine à l’eau” demeure le cognac servi pur sur de la glace, dit aussi cognac “on the rocks”. Un verre “lowball” ou “petit tumbler” est le mieux adapté à cette consommation. Un cognac VSOP se déguste ainsi tranquillement au fil du changement de température rythmé par la glace.

 

 

Le cognac en digestif

 

Pour terminer un repas et prolonger un moment de convivialité entre amis, choisissez un vieux cognac, Napoléon ou XO. Il s’apprécie également accompagné d’un cigare au cours d’une partie de cartes ou devant le coin du feu.

 

S’il est d’usage de servir le cognac dans un verre ballon, privilégiez plutôt le verre tulipe conçu pour concentrer les arômes et les libérer progressivement. Un vieux cognac se déguste plutôt en hiver à température ambiante de la maison, idéalement autour de 20 °C. Au-delà, la chaleur amplifie le goût de l’alcool et rend la dégustation moins agréable.

 

Pour se faire plaisir avec un cognac “hors d’âge”, la dégustation devient un moment d’exception. Elle associe un examen visuel et olfactif avant d’apprécier les saveurs gustatives de l’eau-de-vie. La consommation se déroule très lentement, car un grand cognac a la particularité de se transformer continuellement au fur et à mesure que l’eau-de-vie s’aère. On peut ainsi l’apprécier tout au long d’un match de rugby où les arômes évoluent entre le début et la fin d’une mi-temps.