À l’origine, le savoir-faire d’Amédée Édouard Dor

 

Créée en 1858, la Maison Æ DOR située à Jarnac est née de la passion d’un homme pour les cognacs de haute lignée : Amédée-Édouard Dor. Issu d’une vieille famille du Cognaçais, l’homme entame une œuvre remarquable et minutieuse qu’il mène durant toute sa vie.

 

Passionné par les cognacs d’exception, il recherche, choisit et collecte les meilleures eaux-de-vie issues de Grande Champagne, le premier cru du cognac. Après avoir vieilli en fûts de chêne du Limousin pendant des décennies, sans aucun mélange ou apport supplémentaire, ces dernières ont été soigneusement recueillies à la plénitude de leurs arômes dans des dames-jeannes cachetées à la cire afin de les conserver intactes.

 

 

La réserve des plus précieux cognacs

 

Les plus précieux millésimes de ces cognacs demeurent les joyaux de la Maison Æ DOR. Ce patrimoine hors du commun regroupe des récoltes dont l’origine est généralement antérieure au fameux phylloxéra, c’est-à-dire avant 1874. Depuis plus d’un siècle, les bonbonnes de verre ont conservé intact leur contenu inestimable.

 

Ainsi, « la part des anges », l’évaporation naturelle qui survient lors du vieillissement en fût de chêne a abaissé le degré d’alcool de certains des cognacs, jusqu’à 30° pour les plus anciens. Ces liqueurs révèlent alors des arômes d’une extrême finesse ne laissant que la quintessence des plus fines senteurs.

 

C’est pourquoi la Maison Æ DOR qui a bénéficié d’une autorisation spéciale de l’administration française en 1951 est la seule autorisée à commercialiser des eaux-de-vie avec un degré alcoolique inférieur à 40°.

 

Des lots de cognac Grande-Champagne rarissimes

 

Le Paradis de la Maison Æ DOR abrite des lots rarissimes de cognacs datant du 19e siècle. Ils se distinguent par leur âge, mais aussi par la qualité exceptionnelle de leur arôme. La plus ancienne cuvée du Paradis appelée « le soleil d’Austerlitz » date de 1805 !

 

Le vieillissement de ces cuvées ayant été contrôlé avec la plus grande vigilance, il permet d’afficher le millésime et le degré alcoolique des lots les plus rares conservés au Paradis :

 

1893 - Âge d’or ou « Sign of times »      30 % vol.

1889 - Excellence                                      5 % vol.

1875 - Prince impérial                              36 % vol.

1858 - Napoléon III Empereur                 37 % vol.

1840 - Louis Philippe                                34 % vol.

1834 - Prince Albert                                  30 % vol.

1811 - Roi de Rome                                   31 % vol.

1805 - Soleil d’Austerlitz                           30 % vol.